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La Commission européenne et les États membres ne voient actuellement aucun besoin de faciliter l'étiquetage des huiles végétales à l'échelle européenne.

Les demandes du ministère fédéral de l'alimentation et de l'agriculture (BMEL) et des associations industrielles afin d’être autorisé à passer à d'autres huiles végétales sans modifier les listes d'ingrédients ou au moyen d'étiquettes supplémentaires en raison de la pénurie de matières premières pour l'huile de tournesol n'ont pas été accordées. La Commission est d'avis préliminaire (informel) qu'il faut éviter les efforts individuels nationaux dans la pratique de l'étiquetage alimentaire. Une solution uniforme doit être recherchée à travers toute l'Europe afin d'éviter les fausses déclarations.

Comme l'ont suggéré les Pays-Bas, cette solution pourrait consister en ce que toutes les huiles végétales utilisées doivent continuer à être indiquées sur les étiquettes, mais que l'indication des pourcentages pourrait être supprimée pendant une période limitée. Les discussions sont en cours.